Littéralement les 8 (八 bā) pièces (段 duan) de brocart (金 jin), ces exercices furent créés par Yue Fei (Général du 12ème siècle après JC) pour améliorer la santé de ses soldats.
À l’origine existaient 12 exercices, ramenés à 8 aujourd’hui.

Quoi de plus vivifiant que de décider de démarrer la journée en faisant du Qi-Gong !

Déjà dans le lit, avant même de vous lever, commencer à vous étirer, comme les chats. Commencez doucement, en bougeant les doigts, les orteils, et prenez conscience de votre respiration. Baillez si vous en avez envie ! Ensuite amenez votre attention sur votre Tan Tien, et visualisez la couleur orangée translucide en lui demandant d’aller « réveiller » toutes vos cellules, et de les baigner de lumière. Déposez dans vos articulations des sphères dorées, pétillantes de vie.

Suite au premier exercice Qigong pour la femme enceinte et le Qi-Gong permettant à la future maman d’assouplir son bassin, voici un troisième exercice de Qi-Gong pour renforcer les reins !

Assise sur le bord d’une chaise, poser les poings sur Tan Tien, côte à côte, pouces sur index. Appuyer très légèrement et étirer les mains vers l’extérieur, retourner les poings et appuyer cette fois plus fort sur le haut des cuisses.

L’énergie du printemps correspond à l’élément bois. Dans cette magnifique saison, qui voit renaitre tout se qui avait disparu de notre vue et qui fait pousser de terre ce qui doit nous réjouir, amène aussi en même temps le vent.
Ce vent est une énergie en mouvement. Elle souffle pour entrainer les pollen, entrainer tout ce qui va venir ensemencer la terre les végétaux, l’esprit, l’âme…

Quand on est attentif a tout ce qui se passe autour de nous, on peu se rendre compte que nous même nous pouvons, en laissant notre corps parler, amener cette énergie à devenir beaucoup plus puissante et harmonieuse.

En amenant consciemment un regard sur Tan Tien (qui correspond à ce centre d’énergie vitale créatrice et sexuel), nous pouvons comprendre comment en étant centré (c’est a dire avec une attention portée au milieu du front dans cette sphère bleue qui nous inonde de lumière des qu’on en a l’intention), notre corps est traversé par cette lumière qui va venir donner aux cellules leurs énergies et ainsi nous amener à nous sentir bien !

Nous sommes en plein été indien, et la température douce qui rallonge l’été ne nous empêche pas de remarquer les matinées fraîches et les soirées plus courtes.. Et oui, l’automne arrive, et le vent qui fait se détacher les feuilles des branches vient aussi nous le rappeler. Les fruits trop mûrs, que l’on n’a pas cueillis, laissent une odeur dans l’air qui parfume la campagne …
La Terre remplit son rôle en tant qu’Energie entre le feu et le métal. C’est elle qui semble animer le temps.
Dans le Yi King les deux trigrammes concernés sont le réceptif, et la montagne.

Le premier trigramme concerné (Kouen), celui de la terre représente la terre nourricière, qui prend soin de ses enfants. La vache en est le symbole ! Totalement réceptive, elle subit tout ce qui se passe avec la même attitude d’abandon et d’acceptation. Elle est représentée par le chaudron, le grand creuset de la vie. Elle siège au sud-est.

Le deuxième trigramme (Ken), la montagne, est en position Nord-ouest opposé au trigramme de la terre. Il se place à la fin de l’année, entre la fin de l’hiver et le printemps. Dans les deux cas, la terre et la montagne amènent le trait d’union entre les saisons les plus marquées de l’année, l’été, et l’hiver. La montagne symbolise l’arrêt, l’immobilisation, l’enracinement nécessaire pour que s’accomplisse le commencement et la fin de tout ce qui vit sur terre.

Le chien, qui garde la maison en est le symbole. Dans les formes géométriques, le ciel est rattaché au cercle, mais la terre au carré. C’est pour cela que l’on dit que les matérialistes sont « carrés ».
C’est donc un élément plus fécond, plus riche de possibles non encore advenus, plus ancré aussi.