Nous sommes en plein été indien, et la température douce qui rallonge l’été ne nous empêche pas de remarquer les matinées fraîches et les soirées plus courtes.. Et oui, l’automne arrive, et le vent qui fait se détacher les feuilles des branches vient aussi nous le rappeler. Les fruits trop mûrs, que l’on n’a pas cueillis, laissent une odeur dans l’air qui parfume la campagne …
La Terre remplit son rôle en tant qu’Energie entre le feu et le métal. C’est elle qui semble animer le temps.
Dans le Yi King les deux trigrammes concernés sont le réceptif, et la montagne.
Kouen
Le premier trigramme concerné (K’ouen), celui de la terre représente la terre nourricière, qui prend soin de ses enfants. La vache en est le symbole ! Totalement réceptive, elle subit tout ce qui se passe avec la même attitude d’abandon et d’acceptation. Elle est représentée par le chaudron, le grand creuset de la vie. Elle siège au sud-est.
Ken
Le deuxième trigramme (Ken), la montagne, est en position Nord-ouest opposé au trigramme de la terre. Il se place à la fin de l’année, entre la fin de l’hiver et le printemps. Dans les deux cas, la terre et la montagne amènent le trait d’union entre les saisons les plus marquées de l’année, l’été, et l’hiver. La montagne symbolise l’arrêt, l’immobilisation, l’enracinement nécessaire pour que s’accomplisse le commencement et la fin de tout ce qui vit sur terre.
Le chien, qui garde la maison en est le symbole. Dans les formes géométriques, le ciel est rattaché au cercle, mais la terre au carré. C’est pour cela que l’on dit que les matérialistes sont « carrés ».
C’est donc un élément plus fécond, plus riche de possibles non encore advenus, plus ancré aussi.
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