La principale activité des poumons est bien de nous permettre de respirer ! et donc de vivre. Mais il y a tant de manière de vivre !

Autant que de respirer.

Nous savons tous l’importance d’inspirer et d’expirer, mais comme cela se fait machinalement, nous n’y accordons pas toute l’attention que nous devrions, comme si le fait de faire entrer et sortir de l’air par les narines ou par la bouche était un dû, un laisser passer sur la planète terre.

Certe ! Mais quel merveilleux mécanisme rythmique que cet aller et retour dans le monde subtil que représente l’air ! Quel lien permanent avec l’Energie invisible qui nous amène à être tous en relation les uns avec les autres, d’où l’expression interessante « celui-là, je ne peux pas le sentir » !!

Et bien ce sera une excellente manière d’aborder l’automne que de travailler sur nos ressentis respiratoires ! En abordant ce mouvement naturel avec le plus grand des respects, pour en ressortir le plus grand des plaisirs, en accompagnant consciemment ou volontairement l’exercice de qigong suivant :

L’automne est le moment de déclin, après la chaleur de l’été, l’humidité et le vent s’intallent pour préparer l’hiver et le froid. Cette saison correspond à l’élément « Métal ». Et en tant que Métal, c’est le cuivre qui lui est associé, alors qu’en tant que couleur c’est le blanc qui viendra réguler en chromothérapie cet élément.

Pour la nourriture c’est la viande de cheval, l’avoine, le riz, la pêche, la moutarde, le poivre, la menthe, le radis noir.. et si on se réfère au chiffre, c’est le neuf qui est à l’honneur, et tous ses multiples. Donc les exercices effectués en Qi-Gong seront à pratiquer 9 fois, 18 fois ou 27 fois pour le plus grand bienfait des poumons et du coeur ! Mais tous les autres organes seront aussi dans la danse ! (indissociables). Pour une note de musique joyeuse, ajouter le sol, en son appuyé sur l’expire, qui va combatre tous les bruits qui inquiètent, qui font peur. Et oui, l’hiver se prépare !

Nous sommes en plein été indien, et la température douce qui rallonge l’été ne nous empêche pas de remarquer les matinées fraîches et les soirées plus courtes.. Et oui, l’automne arrive, et le vent qui fait se détacher les feuilles des branches vient aussi nous le rappeler. Les fruits trop mûrs, que l’on n’a pas cueillis, laissent une odeur dans l’air qui parfume la campagne …
La Terre remplit son rôle en tant qu’Energie entre le feu et le métal. C’est elle qui semble animer le temps.
Dans le Yi King les deux trigrammes concernés sont le réceptif, et la montagne.

Le premier trigramme concerné (Kouen), celui de la terre représente la terre nourricière, qui prend soin de ses enfants. La vache en est le symbole ! Totalement réceptive, elle subit tout ce qui se passe avec la même attitude d’abandon et d’acceptation. Elle est représentée par le chaudron, le grand creuset de la vie. Elle siège au sud-est.

Le deuxième trigramme (Ken), la montagne, est en position Nord-ouest opposé au trigramme de la terre. Il se place à la fin de l’année, entre la fin de l’hiver et le printemps. Dans les deux cas, la terre et la montagne amènent le trait d’union entre les saisons les plus marquées de l’année, l’été, et l’hiver. La montagne symbolise l’arrêt, l’immobilisation, l’enracinement nécessaire pour que s’accomplisse le commencement et la fin de tout ce qui vit sur terre.

Le chien, qui garde la maison en est le symbole. Dans les formes géométriques, le ciel est rattaché au cercle, mais la terre au carré. C’est pour cela que l’on dit que les matérialistes sont « carrés ».
C’est donc un élément plus fécond, plus riche de possibles non encore advenus, plus ancré aussi.

Vacance, voilà un mot qui résonne dans nos oreilles comme une bille qui roule sur un carrelage frais, au milieu de gamins qui crient et gesticulent, par une après-midi chaude quelque part en Grèce !

Cela, c’est quand on pense que nos vacances vont être réussies ! On est excité à l’idée qu’on va changer d’air, quitter la pollution, se détendre, être bien. On y est déjà ! On est déjà bien !

Quel est le moment le plus doux de la journée ? Le moment où je dors.

Mais pour certains, c’est une véritable bataille !

En repassant en silence toutes les activités, contrariétés, et interrogations, en s’agitant avec agacement, dans le noir, tout énervé(e)s, les pieds remuants sous les draps, quand ce n’est pas tout le corps qui tourne sur un côté, puis sur l’autre !

Les machoires se serrent, les yeux se crispent… Qui dort bien dans ces conditions ? Personne.