Exercices

Du feu et de l’eau, deux ennemis ? vaincus ? Tout seuls ils ne sont rien ! Ils n’existent qu’en relation avec les autres éléments que sont la terre, l’air, et le bois. Comme tout l’Univers, c’est une question de quantité, de moment, de lieu. De réceptivité, ou d’emissivité. Un vrai orchesstre ce corps humain !

Mais le plus impressionnant, c’est cette langue porteuse à la fois du feu du coeur (c’est bien là qu’on prend la température) qui vibre dans l’eau de la salive aidant à la déglutition, pour finir par traduire les vibrations de la pensées en des mots et des sentiments.

Mélange subtile et totalement inconscient pour la plupart d’entre nous, alors que tellement efficace, tout autant pour des bonnes relations que pour les mauvaises !

Mais si nous parlions de la gorge, ce passage si délicat de la tête à la poitrine,  qui  nous indique très souvent que nous n’avons pas « avalé » quelque chose, c’est à dire que nous n’avons pas pu dépasser notre mental, qui nous fige dans un refus, un déni. C’est l’angine, au mieux, ou l’enrouement chronique, et le nez bouché. L’air, porteur des pensées se bloque, et on racle, on tousse, on est grincheux, et désagréable, ou malade et souffrant. Là l’ennemi donne la fièvre, fatigue, et le système immunitaire a de quoi faire !

Un exercice de Qi Gong pour une gorge dégagée :

Le coq, ce bel animal, avec une superbe empreinte de classe, de noblesse, marche fièrement dans la cour de la ferme et attend l’instant où il va pousser ce cri au ciel libérant le soleil de la gangue froide de la nuit, en le laissant montrer le bout de son nez, pour notre plus grand bonheur !

C’est l’éveilleur !

Au moment où les jours rallongent c’est pure joie que de fêter le soleil ! La bonne humeur nous dit qu’on va passer une très belle journée, sous le rayonnement doré de la confiance.

Le pieds écartés de la largeurs des épaules, les genoux légèrement fléchis, le bassin basculé, lever le bras droit en arrondissant le coude, et placer le pouce sous le menton en faisant basculer la tête en arrière, et dire le plus fort possible le son ô  ôô  ô… en imitant le son du coq. Ressentir l’espace de la gorge s’ouvrir, et le son descendre jusqu’au plexus solaire, et lorsque vous rebaissez la tête, l’énergie du son remonte jusque dans celle-ci, libérant une magnifique couleur dorée dans l’aura.

Faire la même chose à gauche. Six fois de suite. De préférence le matin, et votre journée sourira d’aise !

La saison du printemps est merveilleuse, on le sait, et on l’apprécie dès le réveil, au saut du lit, et même avant, quand les oiseaux piaillent leurs amours, très affairés à trouver mille brindilles pour leurs nids.

Encore endormi(e), pas tout à fait réveillé(e), les yeux sont encore pleins des rêves de la nuit, et c’est une chance lorsqu’ils ont été beaux, car toute la journée en sera empreinte.

Mais lorsqu’on ne se souvient pas de ses rêves, il est parfaitement sain et conseillé de s’en « fabriquer ». Car toute la vie peut s’en trouver transformée !

Et voilà un Qi-Gong très utile pour diverses raisons : Il équilibre le mental, les émotions et le corps.

Vous savez que les yeux sont les fenêtres du foie et que votre regard va déterminer des vibrations soit de colère, soit de bonne humeur et de conscience. La couleur verte est particulièrement appréciée par cet organe. Donc, ouvrez les yeux dans les paumes de vos mains que vous aurez au préalable frottées.

Quelle force pousse les nuages quand le vent souffle pour semer les graines et bousculer les pollens ? Ce mois de Mars où le temps change si vite qu’on ouvre le parapluie tout aussi vite que l’ombrelle !

Comme notre humeur d’ailleurs qui ressemble à une girouette qui aurait perdu le nord !

La nature nous enseigne qu’il faut secouer nos vieilleries pour donner la place au neuf. Les vieilles feuilles qui étaient restées coïncées entre des branches finissent de tomber et le vert tendre pointe son nez un peu partout pour montrer que le renouveau est bien là, avec un printemps toujours aussi vif, un peu réactif, parfaitement symbolisé par le tonnerre et les éclairs.

Sujet toujours aussi passionnant que celui de la transformation ! Car qu’on le veuille ou pas, tout bouge, tout se transforme, et si on accepte d’accompagner cette transformation d’une manière positive elle va amener des expériences bien meilleures à vivre.

Donc connaitre les cycles des saisons, les mouvements de la lune, le passage des planètes dans nos organes, et du soleil dans nos os, ressentir le lever et le coucher du soleil sur le lac calme de nos sentiments apaisés, regarder en spectateur la furie d’une colère s’éteindre avec la douche d’eau glacée envoyée avec vigueur par l’ami intérieur, procure la plus grande des joies !

Mais c’est un choix ! Un choix d’intention. Car le Qi-Gong est une préparation. Choisissez une pensée que vous souhaitez intégrer à votre expérience. Par exemple « maintenant je m’ouvre à ma propre puissance et je vais me ressentir en pleine forme, enthousiaste et plein(e) d’amour! »

Comme vous le savez, nous sommes à la fin de l’hiver, et le printemps se prépare à faire sortir de terre toutes ses plus belles oeuvres.

Dans le Qi-Gong que je vous propose pour enrichir votre terre, cette »mère » porteuse du monde, vous allez vous positionner les pieds légèrement écartés, mains sur tantien, (3 doigts sous le nombril) et commencer à respirer en vous balançant d’avant en arrière, avec une respiration courte et haletante. Vous rentrez et sortez le ventre, sans tenir compte de savoir si c’est sur l’inpiration ou l’expiration. Votre corps sait de quoi il a besoin.

Par contre vos mains le sentent, et quand vous expirez vous envoyez une pulsion dans vos bras qui s’ouvrent et se ferment, tout en gardant les mains sur tantien.

Cette action permet au ventre d’interagir avec la poitrine – les poumons et le coeur – et d’envoyer plus d’oygène au cerveau. Le diaphragme et la gorge en tant que portes, permettent un courant montant et descendant excellent pour tout le corps.

Cela crée un mouvement où les aines et les genoux, ainsi que les chevilles participent à l’ondulation.