Écouter est l’une des fonctions principale de ce trimestre, puisque les oreilles sont les fenêtres des reins. Nous allons aborder l’écoute sous un angle inhabituel. Celui, très subtile, de l’écoute interne, où tous les sens se retrouvent.
Nous sommes conscients, pour la plupart des différents bruits qui nous environnent, mais nous avons une faculté très particulière à occulter ce qui nous dérange. Ce qui nous protège certes, mais en même temps nous expose à une énorme pollution auditive dont nous n’avons pas conscience ! C’est l’éternel paradoxe, auquel nous pouvons cependant remédier facilement en décidant tout simplement… d’écouter !
Le secret de la vraie écoute réside dans la paix de l’esprit. Comment faire rentrer une aiguille dans une maison pleine ? L’image évoque notre tête pleine à rabord des mille et une pensées qui vont et viennent nous faisant croire qu’on pense !! Pour apaiser le mental, il suffit de s’asseoir, dit-on dans le zen, et de laisser passer ce défilé, sans s’y identifier. Le silence finit par s’installer.
C’est vrai, pour ma part, je l’ai fait, et il m’a fallu trois sessions de trois quart d’heure pour finir par ce silence merveilleusement plein de « vide », qui m’a bien reposée de moi-même !
Alors vous pourrez écouter ce que dit votre corps, en passant par les ressentis. Est-ce-que je sens l’air à la surface de ma peau ? Est-ce-que j’entends mon cœur battre dans ma poitrine, dans mon ventre, dans mes tempes ? Et si je prête attention à n’importe quelle partie de mon corps, est-ce-que je peux entendre encore battre mon cœur ? Et si je sens dans ma bouche ma salive sur la langue, est-ce-que je peux la goûter en pensant à quelque chose que j’aime, et l’avaler avec plaisir ? Que dit alors mon corps, quand je me sens détendu (e) et rempli(e) de paix ?
Voilà une jolie manière de vous écouter, de vous entendre, et ainsi de doucement arriver à vous apprivoiser !