Qi Gong

Du feu et de l’eau, deux ennemis ? vaincus ? Tout seuls ils ne sont rien ! Ils n’existent qu’en relation avec les autres éléments que sont la terre, l’air, et le bois. Comme tout l’Univers, c’est une question de quantité, de moment, de lieu. De réceptivité, ou d’emissivité. Un vrai orchesstre ce corps humain !

Mais le plus impressionnant, c’est cette langue porteuse à la fois du feu du coeur (c’est bien là qu’on prend la température) qui vibre dans l’eau de la salive aidant à la déglutition, pour finir par traduire les vibrations de la pensées en des mots et des sentiments.

Mélange subtile et totalement inconscient pour la plupart d’entre nous, alors que tellement efficace, tout autant pour des bonnes relations que pour les mauvaises !

Mais si nous parlions de la gorge, ce passage si délicat de la tête à la poitrine,  qui  nous indique très souvent que nous n’avons pas « avalé » quelque chose, c’est à dire que nous n’avons pas pu dépasser notre mental, qui nous fige dans un refus, un déni. C’est l’angine, au mieux, ou l’enrouement chronique, et le nez bouché. L’air, porteur des pensées se bloque, et on racle, on tousse, on est grincheux, et désagréable, ou malade et souffrant. Là l’ennemi donne la fièvre, fatigue, et le système immunitaire a de quoi faire !

Un exercice de Qi Gong pour une gorge dégagée :

Li est le trigramme du Feu, qui représente à la fois la saison et l’élément. Le feu de Li évoque la chaleur torride que l’on peut ressentir lorsqu’on est en plein soleil, au sud et à midi ! Lumière intense, clarté, soleil, tout cela amène pour les Chinois une ouverture de conscience qui éveille la vie végétative à une autre dimension. C’est ainsi que le Shen apparait dans la vie à mesure qu’elle se déploie.

Les deux traits Yang à l’extérieur et Yin à l’intérieur figurent bien l’image du bouclier, de la cuirasse, de la force du commandement comme la direction du sud vers laquelle les empereurs se tournent pour y puiser l’inspiration.

Vive l’été !

Même si en ce magnifique 21 juin 2011 la chaleur écrasante flirte avec les roulements sourds du tonnerre ! C’est sûrement une manière originale de célébrer aussi la fête de la musique..

Cela n’empêche pas le phénix d’être superbe dans sa robe flamboyante, superbe aussi le paon qui fait la roue dans l’organe de la rate, en attendant que son aîné vienne le guider sur le chemin de la transformation !

En effet, c’est bien le paon qui siège dans la rate, avec cette tendance bien connue de montrer … sa majesté en faissant la roue. Plus tard, il va commencer son ascenssion vers le coeur, puis vers la tête et ses couleurs vont se transformer en brûlant l’indésirable. Et c’est ainsi que le phénix renait de ses cendres.

Il nous faut lâcher nos illusions, et nos résistances en les laissant brûler dans l’amour.

Le dragon cède la place au phénix en faisant la révérence !

Et nous le saluons aussi ! Tout cela pourrait faire sourire, d’un air gentil, le passant qui ne capte pas derrière cette image la force que représentent ces deux animaux symboliques de puissance certes, mais non visibles sur notre plan concret et manifesté.

Tout d’abord nous allons nous intéresser au fait que ces deux animaux font partie de nous, en représentant notre aspect « petit yang » pour le dragon, et « grand yang » pour le phénix, donc petit feu (printemps) et grand feu (Eté).

Ils ont leur siège dans le Foie pour le dragon, et le coeur pour le phénix.

C’est vrai, on sait bien que le regard que l’on pose sur une chose, rend cette chose vivante ! Oui, mais quel regard reste centré sur une vision dénuée d’interprétation ?

Nous sommes en perpétuelle recherche du bonheur, et ne le trouvant que rarement « à l’extérieur », nous sommes bien obligés de convenir qu’il nous appartient en propre. Et si donc nous décidions d’orienter notre regard sur ce que nous apprécions déjà en nous, c’est-à-dire dans cet espace de souvenir merveilleux saisis au vol des expériences de l’enfance par exemple, où de tout ce qui nous a fait vibrer de joie, nous nous maintiendrions dans un état de bien-être qui serait proche du bonheur.

Nous pouvons donc affirmer que nous sommes des vibrations, que tout être « vivant » est vibrations, et qu’en choisissant un vision qui nous plaît, nous l’attirons dans notre expérience.

C’est ce qu’on appelle la loi d’attraction.