Qi Gong

La peau respire ! Tout le monde le sait,  mais peu le pratiquent..

Bien sûr, tant qu’on ne met pas de conscience, c’est à dire d’esprit, dans l’acte de respirer c’est un acte qui va de soi, et qui se place de lui-même, sinon peu survivraient !

Justement et si on réalisait que sans conscience, on ne fait que survivre ? Hum, je vois d’ici les regards se détourner, gênés, ou courroucés, ou, au contraire attentifs. Mais oui, c’est bien de cela qu’il s’agit, de prises de conscience, qui ne vont pas vous alourdir, mais bien autrement vous alléger, vous ramener à ce que vous êtes dans votre magnitude humaine.

La terre est associée à l’inertie. Elle représente l’équilibre et la stabilité ce qui apporte une énergie de paix et ramène « l’esprit dans sa demeure » selon une expression Bouddhiste.

Ceci étant, dans la belle énergie de la fin de l’été, les arbres lourds de fruits, et la rate gonflée de soleil, les odeurs de la terre demandent à SE respirer !

Un petit exercice pour amplifier cet espace où la force, le calme, et la vitalité vont chasser la fatigue, et la morosité.

Un exercice que je vous avais annoncé (Petit exercice de Qi Gong pour grands effets), mais qui a eu du mal à venir.. Tout simplement parce que vous ne devez pas en manquer ! Je me trompe ?

D’accord, allons-y alors !

Jambes écartées de la largeur des épaules, mains au niveau du plexus solaire. Frottez-les. Montez-les jusqu’à la bouche et soufflez dessus.
Ouvrez-les face à vous pour raffraichir vos paumes. Soufflez en les balayant de gauche à droite, en faisant tourner la tête.

Pleine chaleur, plein soleil ! L’été bat son plein, c’est le cas de le dire. Et on a la chance de se remplir d’énergie, si on en manque, ou de pouvoir l’évacuer quand on en a trop… En faisant du sport, en dansant toute la nuit sous les étoiles, ou en faisant à manger pour toute une famille, qui attend avec plaisir de partager des moments privilégiés sous la treille ! Que du bonheur !

Si on a cette petite flamme allumée dans le coeur !

Car sinon, tout se transforme rapidement en corvée ! Cette petite flamme c’est celle du désir. Toute l’année, toutes les saisons, tout notre temps de seconde en seconde, sont  jalonnés de désirs, et la reconnaître comme une présence, une alliée nous guide vers nos plus grandes joies. Peu importe ce que l’on vit, si ce feu nous réchauffe. Ce qui éteint ce feu, c’est souvent la pensée que l’on ne peut pas, qu’il ne faut pas, que cela n’est pas accessible. Alors la flamme retrécit, et finit par s’éteindre faisant de nous des morts vivants.

Hors de question ! Donc, comment entretenir cette petite flamme, et la faire grandir jusqu’à éclairer d’autres petites flammes en leur communiquant un peu d’étincelles ?

« L’honnête homme remonte la pente, l’homme vulgaire la descend. » Confucius

Allez, l’idée d’une montagne me plait bien pour imager cette phrase du maître qui a influencé la Chine pendant des siècles. Oui, et j’aime bien cette idée que l’homme n’est ni bon, ni mauvais… il est « perfectible. »

Cela encourage évidemment le travail sur soi, et dans cette optique la montagne se monte par la conscience du chemin à parcourir. On a toujours le choix de monter, ou de descendre. Mais tout cela donne bien, cependant, une notion de jugement. Si on descend on est vulgaire, si on monte on est honnête !