Toujours une question d’équilibre !

Un véritable défi !

Je lève un pied, l’autre se fait lourd dans la terre, je sens mon genoux qui s’efforce vers le ciel, mes bras qui s’étirent lentement en s’écartant de ma poitrine, en montant de mon ventre, et tout naturellement mon dos s’abaisse en s’arrondissant alors que mes bras se tendent devant moi, les mains rejointes, et que mon pied après être allé en arrière, se repose sentement sur le sol.

Hum, oui c’est simple, et c’est facile. Mais pourquoi le « bon vivre » ?

Il s’agit bien de ça !! Bien sûr, on sait bien que nous sommes toujours en train de chercher l’équilibre, puisque nous sommes en perpétuel mouvement. Même quand on dort, mais ils sont moins importants. De quel équilibre s’agit-il ? Celui de la diététique de la terre.

« Ni chaud, ni froid » Notre bonne terre nourricière fait circuler l’énergie yong dans les douzes méridiens. Elle s’applique par l’intermédiaire de l’estomac (yang) et la rate (yin) d’équilibrer l’aspect sècheresse et humidité des aliments de l’intersaison.

Premier principe : Ne pas trop boire d’eau au cours du repas, ni juste avant. Pour faire plaisir aux amateurs de vin, c’est une boisson à encourager à table, à valeur d’un verre, car c’est une boisson considéré par les chinois comme chaude et humide. Excellente donc sur le plan énergétique.

Nous sommes en plein été indien, et la température douce qui rallonge l’été ne nous empêche pas de remarquer les matinées fraîches et les soirées plus courtes.. Et oui, l’automne arrive, et le vent qui fait se détacher les feuilles des branches vient aussi nous le rappeler. Les fruits trop mûrs, que l’on n’a pas cueillis, laissent une odeur dans l’air qui parfume la campagne …
La Terre remplit son rôle en tant qu’Energie entre le feu et le métal. C’est elle qui semble animer le temps.
Dans le Yi King les deux trigrammes concernés sont le réceptif, et la montagne.

Le premier trigramme concerné (Kouen), celui de la terre représente la terre nourricière, qui prend soin de ses enfants. La vache en est le symbole ! Totalement réceptive, elle subit tout ce qui se passe avec la même attitude d’abandon et d’acceptation. Elle est représentée par le chaudron, le grand creuset de la vie. Elle siège au sud-est.

Le deuxième trigramme (Ken), la montagne, est en position Nord-ouest opposé au trigramme de la terre. Il se place à la fin de l’année, entre la fin de l’hiver et le printemps. Dans les deux cas, la terre et la montagne amènent le trait d’union entre les saisons les plus marquées de l’année, l’été, et l’hiver. La montagne symbolise l’arrêt, l’immobilisation, l’enracinement nécessaire pour que s’accomplisse le commencement et la fin de tout ce qui vit sur terre.

Le chien, qui garde la maison en est le symbole. Dans les formes géométriques, le ciel est rattaché au cercle, mais la terre au carré. C’est pour cela que l’on dit que les matérialistes sont « carrés ».
C’est donc un élément plus fécond, plus riche de possibles non encore advenus, plus ancré aussi.

Revenir en soi ramène l’attention à voyager dans cet espace où l’Energie circule librement tant que les émotions n’amènent pas leur cortège de mouvements tourbillonnants, comme le vent de l’automne qui fait tomber les feuilles des arbres.

La respiration consciente ramène le calme et l’installe là où il a disparu. C’est pour cela que ce souffle posé avec attention, à l’inspire, sur le trajet interne de ce qui relie les narines et l’arrière nez, en montant jusqu’au troisième oeil, dans la petite sphère bleu profond, va redescendre à l’expire en envahissant les yeux (le foie), les oreilles (les reins),les lèvres (la rate) et la langue (le coeur).

Dans cette magnifique arrière saison que représente l’été indien, les éléments de la terre, encore du feu, et de l’air font des ondulations qui frémissent dans les feuilles des arbres, les préparant à tomber. Les Amérindiens ont eu cette finesse d’interprétation qui nous met l’âme en éveil. Le feu de la fin de l’été dit :

«  La peur de ne pas recevoir assez si vous ne fournissez pas les efforts nécessaires peut enfin disparaître. Vous avez conscience que les choses importantes de la vie viennent naturellement à vous, sans pouvoir ou devoir les mériter. »

Le message de la terre lui dit : «  Qu’est-ce-qui est nécessaire pour que vous vous stabilisiez sur le plan émotionnel ?

Fini les vacances !

Hum, vraiment ? On a du mal à le croire quand le soleil brûle encore si fort qu’on est obligé de garder les volets clos en restant calmement à l’ombre… la peau transpire, la soif tenaille et la nourriture se doit encore d’être fraîche et légère. mais le corps est en pleine transformation, car l’automne va pointer son bout de nez, et le feu va laisser la primeure au « métal », c’est à dire que l’air, les poumons, la respiration, la tristesse, tous les copains de la rentrée vont être au rendez-vous pour demander si on a passé de bonnes vacances !

Se préparer en privilégiant la terre :

Il est encore temps de se préparer, en privilégiant la terre.

Voilà un sujet merveilleusement connu. Nous savons bien l’importance des mots, mais aussi nous savons comme ce blablabla incessant du mental peut nous faire flotter au-delà ou en- deça de l’amour. D’ailleurs que savons-nous de l’amour ?

Un sentiment qui prend le ventre, la poitrine et le coeur ? Un pincement qui tiraille et fait mal ? Une plénitude qui apaise l’âme et rempli le regard ? Un voyage sans carte ni boussole ? Une expérience de totalité ?

Où quelque chose de léger, de joyeux, de libre comme l’air qu’on respire qui nous traverse et nous nourrit au passage, comme ça pour le plaisir, sans attente ni projection, qui ressemble à tout ce que l’on regarde le coeur rempli d’espace, et qui touche chaque objet, chaque plante, animal, pierre, personne !

Pensez-vous vraiment que ce soit possible ? Les enseignements d’Abraham, à travers Esther et Jerry Hicks dit que oui ! C’est le sujet du stage de samedi et dimanche prochains. Quoi de plus stimulant dans une vie qui ronronne que de se réveiller le matin plein d’entrain, le sourire aux lèvres, et l’envie d’attrapper sa journée comme une belle brassée de fleurs offertes ? C’est un choix.