Dans l’excès du Feu, en plus de l’agitation et de la fatigue qu’il entraîne, il y a  le manque de concentration ! Il peut aussi y avoir des vertiges.

C’est votre cas ?

Voici un Qi-Gong très intéressant pour ramener l’esprit « dans sa demeure ».

L’intuition est cette subtile connaissance de tout ce qui est et qui nous guide, lorsqu’on l’écoute, sur les chemins de la conscience et donc du Shen.

C’est la qualité la plus profonde du coeur. Très proche de la lumière, donc du soleil, et du Feu, l’intuition se développe avec l’ouverture de celui-ci.

Voici une méditation qui m’est donnée par cette intuition même dont je vous parle ! Installez-vous, fermez les yeux, respirez calmement, et imaginez que je vous raconte une belle histoire ! Elle fera son chemin.

Un jour, dans la forêt la plus profonde que je connaisse, se trouvait un vieil homme, avec des habits de lin, et une grande canne en bois à la main droite. Il marchait tout courbé, et semblait taper le sol à chaque pas, comme pour trouver une faille dans la terre, où enfoncer son bâton. Un enfant le suivait et faisait la même chose mais de l’autre côté, et tous les deux en silence avait une certaine cadence. Le vieil homme tapait deux coups, quand l’enfant en faisait un. Un oiseau suvolait l’endroit de ses grandes ailes, et cet espace résonnait étonnamment de ce rythme étrange qui ressemblait à un battement de coeur.

Mais brusquement le silence se fait. L’oiseau suspend son vole, et à travers les feuillages des arbres quelques rayons de lumière solaire éclairent l’endroit où « le coeur » battait la terre. Une petite fille aux yeux immenses les arrêtent. Elle se trouve devant une rivière couleur turquoise et tient dans ses bras une grande corbeille. Avec un beau sourire elle demande au vieillard et à l’enfant de lui remettre leurs bâtons.

C’est une expression qui en dit long sur la nature du feu, d’abord, et de l’action ensuite.
Ce que l’on dit moins, c’est qu’une action est seulement l’aboutissement d’une préparation ! C’est une suite logique, et qui se fait d’elle même. C’est dans notre métabolisme même. Et toutes ces actions qui se font à notre insu, dans notre propre corps le démontre parfaitement.

C’est une très bonne nouvelle, car cela implique que notre seule intention va déterminer tout ce qui va se passer dans notre vie ! ouaw ! c’est formidable -au sens lilttéral du mot, capable de prendre forme -Mais on nous a dit  que  » l’enfer est pavé de bonnes intentions » …

Il y a intention, et INTENTION ! Aujourd’hui je décortique les mots ! In tention .. C’est une tension qui vient de l’intérieur, pour sortir à l’extérieur ensuite. Tout est dit ! Si entre l’intention et l’action des croyances négatives s’infiltrent, elles vont saborder l’extériorisation du Feu.

Que représente le cheval dans la symbolique chinoise, sinon la force, la bravoure, l’instinct dominé, la connaissance directe du Feu. Si proche du Pur Yang, du principe masculin que pendant des siècles on ne laissait pas vivre les filles nées l’année du cheval de Feu !  Radical, n’est-ce-pas !?

Le cheval est l’archétype universel qui représente l’équilibre entre le ciel et la terre. Sa fougue légendaire est retrouvée dans le centaure ou le sagittaire apparentée à l’image de l’homme cheval. La Licorne, ou Pégase sont porteurs du feu de la connaissance.

C’est resté aussi le combattant fidèle qui porte les soldats au front. Et même dans les voitures  on mesure la puissance du moteur en cheval vapeur !

Rien à prouver, seulement à observer.

Où se trouve le cheval en nous ?

Et bien c’est selon votre rapport de force dans vos actions. êtes- vous au galop, ou au trot ? marchez-vous à côté de votre cheval, en le tenant par la laisse, ou le tirez-vous quand il ne veut pas avancer ? qui freine ? Est-ce qu’il se cabre et hennit, ou est-il tranquillement en train de brouter l’herbe de la prairie ?

Oh, sujet sérieux s’il en est, nous allons nous occuper de ce petit coeur, qui contôle parait-il les 7 orifices : tous les sens sont concernés - 2 oeilles, 2 narines, 2 yeux, et la bouche -  qui nous parlent donc… de notre coeur !

Voyons un peu l’association du coeur et de l’intestin grêle.

L’intestin grêle est une entraille, très irriguée par l’artère coeliaque qui part de l’aorte et y amène le sang . Les anciens Chinois appellent cette réserve de liquide ‘ le lac sur la rivière’  car il est capable de contenir une quantité importante de sang. Un réseau de terminaisons nerveuses peut aussi faire confondre un infarctus en diagnostic d’urgence abdominable, tant les douleurs du ventres peuvent être fortes.

L’intestin grêle est aussi amené à transmuter la nourriture. La transmutation est le propre de l’élément Feu. C’est une des raisons de  l’association de ces deux organes. C’est aussi l’endroit où l’on situe le « chaudron », cher aux Taoïstes, qui alchimisent là par le feu, le Qi en Shen. (Esprit du coeur). L’intention couplée avec la respiration, et le suivi de la visualisation, créé cette transformation.

Le Maître du coeur jour un rôle très important dans la gestion des émotions, et la sexualité. C’est l’enveloppe énergétique du coeur. Couplé avec le triple réchauffeur, il régule la température du corps.

Du feu et de l’eau, deux ennemis ? vaincus ? Tout seuls ils ne sont rien ! Ils n’existent qu’en relation avec les autres éléments que sont la terre, l’air, et le bois. Comme tout l’Univers, c’est une question de quantité, de moment, de lieu. De réceptivité, ou d’emissivité. Un vrai orchesstre ce corps humain !

Mais le plus impressionnant, c’est cette langue porteuse à la fois du feu du coeur (c’est bien là qu’on prend la température) qui vibre dans l’eau de la salive aidant à la déglutition, pour finir par traduire les vibrations de la pensées en des mots et des sentiments.

Mélange subtile et totalement inconscient pour la plupart d’entre nous, alors que tellement efficace, tout autant pour des bonnes relations que pour les mauvaises !

Mais si nous parlions de la gorge, ce passage si délicat de la tête à la poitrine,  qui  nous indique très souvent que nous n’avons pas « avalé » quelque chose, c’est à dire que nous n’avons pas pu dépasser notre mental, qui nous fige dans un refus, un déni. C’est l’angine, au mieux, ou l’enrouement chronique, et le nez bouché. L’air, porteur des pensées se bloque, et on racle, on tousse, on est grincheux, et désagréable, ou malade et souffrant. Là l’ennemi donne la fièvre, fatigue, et le système immunitaire a de quoi faire !

Un exercice de Qi Gong pour une gorge dégagée :

Cette fois-ci, nous allons examiner le coeur comme s’il était l’empereur .. Et non plus « l’ennemi vaincu » des reins .

En comparant le nom que lui donne les chinois « Tai Yang de Yang » avec le nom qu’ils attribuent au soleil « Tai Yang », on comprend que le coeur est le plus yang des cinq organes. C’est le soleil de notre organisme, et il tient la même place que le soleil dans le macrocosme cosmique.

En tant qu’empereur il gouverne l’esprit, le Shen.

Dans ce règne du système solaire, les planètes qui gravitent autour sont toutes aussi assujetties au bon fonctionnement du coeur, et c’est dans le visage que l’on pourra rapidement voir si la personne a une bonne circulation, selon l’état de son teint. Mais ce qui va le plus révéler l’état du coeur, sera la langue. En effet celle-ci abrite « le bourgeon du coeur » comme disent les chinois qui comparent le muscle de la langue au myocarde, le muscle qui constitue les parois du coeur. Les Taoïstes appellent la langue ‘le dragon rouge’.

Li est le trigramme du Feu, qui représente à la fois la saison et l’élément. Le feu de Li évoque la chaleur torride que l’on peut ressentir lorsqu’on est en plein soleil, au sud et à midi ! Lumière intense, clarté, soleil, tout cela amène pour les Chinois une ouverture de conscience qui éveille la vie végétative à une autre dimension. C’est ainsi que le Shen apparait dans la vie à mesure qu’elle se déploie.

Les deux traits Yang à l’extérieur et Yin à l’intérieur figurent bien l’image du bouclier, de la cuirasse, de la force du commandement comme la direction du sud vers laquelle les empereurs se tournent pour y puiser l’inspiration.